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Freitag, 05. Juni 2015

Le vrai visage de Patrice Nganang
Von hilairembakop, 21:49

Par Hilaire Mbakop

Patrice Nganang et Achille Mbembe ont tenu les internautes en haleine ces derniers temps. Le premier condamne le second d’avoir délibérément omis d’évaluer sa demande de promotion. Il a profité de l’occasion pour clouer au pilori tous les compatriotes qui mettent les bâtons dans les roues à ceux qui sont plus jeunes qu’eux. En vérité, cet homme qui joue la victime n’est pas différent de ceux qu’il fustige. C’est ce que je vais démontrer dans les lignes qui suivent.  [ Lire l'essai en entier dans Journal du Cameroun, 237online.com, Afriqueprogres.com, Cameroononline.org, Cameroonweb.com ]


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Sonntag, 03. Mai 2015

Épître aux Camerounais de la diaspora
Von hilairembakop, 15:06

Par Hilaire Mbakop

 

Chers compatriotes, Les lignes qui suivent vont vous émouvoir, car vous êtes des vaches à lait d’un régime qui se dérobe à son devoir. Avant de réussir à vous échapper de cette maison en flammes qu’est le Cameroun du Renouveau, vous vous êtes fait établir [ Lire l'article en entier dans Camer.be  ou dans Journalducameroun.com ]

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Mittwoch, 22. April 2015

Non à l’appel lancé aux Camerounais pour faire des dons à l’armée :: CAMEROON
Von hilairembakop, 18:26

Par Hilaire Mbakop

Depuis quelque temps, le peuple camerounais n’arrive plus à respirer parce que les ennemis de la démocratie, du progrès et de la patrie le somment de faire des dons en espèces et en nature à l’armée qui est aux prises avec la secte islamiste nigériane Boko Haram. Pour justifier ce harcèlement, ils s’appuient sur le fait que le monarque Biya, chef de l’armée et de la police, [ Lire l'article en entier dans Camer.be ou dans Cameroon-Info.Net ]

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Montag, 22. Dezember 2014

Le monarque Biya et les personnes âgées du Cameroun
Von hilairembakop, 16:26

Par Hilaire Mbakop, Écrivain

Paru le 05 décembre 2014

 

Outre que le monarque Biya a déjà passé trois décennies à la tête du pays, il est âgé de 81 ans. Il fait partie de la minorité des vieillards qui ont accaparé les postes-clés au Cameroun. Paradoxalement, cette gérontocratie a enfoncé l’écrasante majorité des personnes âgées dans la misère. - See more at: http://www.africapresse.com/le-monarque-biya-et-les-personnes-agees-du-cameroun/#sthash.aDYoG4Nl.dpuf

Outre que le monarque Biya a déjà passé trois décennies à la tête du pays, il est âgé de 81 ans. Il fait partie de la minorité des vieillards qui ont accaparé les postes-clés au Cameroun. Paradoxalement, cette gérontocratie a enfoncé l’écrasante majorité des personnes âgées dans la misère.  [ Lire l'article en intégralité dans AfricaPresse.com ]      [ Lire l'article en intégralité dans Camer.be ]

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Samstag, 18. Oktober 2014


Dienstag, 14. Oktober 2014


Freitag, 14. März 2014

Sur la tombe de Churchill Che, le concubin de Chantal Pulchérie Vigouroux
Von hilairembakop, 13:12

Sur la tombe de Churchill Che, le concubin de Chantal Pulchérie Vigouroux


Par Hilaire Mbakop




Il y a quelques années, Paul Biya, le président de la République du Cameroun, fit disparaître un homme qui vivait en concubinage avec Chantal Pulchérie Vigouroux, l’actuelle Première dame. Cette dernière fut en effet complice du meurtre en question. Cette femme que la communauté nationale et internationale pare de toutes les vertus est en réalité une sournoise. Le manque de scrupule dont elle fit et fait montre au sujet de la liquidation du chauffeur de taxi qui fut son compagnon et qui lui fit deux enfants (les jumeaux Franck et Patrick Hertz) la démasque.

C’est révoltant de constater que les autres Camerounaises la soutiennent totalement. La célébration de la Journée Internationale de la Femme est l’un des événements lors desquels elles font ostentation de cette communion. À Yaoundé, la capitale, c’est Chantal qui préside la cérémonie. Quand elle ne prend pas la tête du défilé, elle est assise dans les tribunes, et les femmes de toutes couleurs politiques passent devant elle, les yeux tournés vers elle.

D’où vient-il qu’une dame qui a activement participé à l’assassinat de son compagnon soit érigée en modèle ? En l’acceptant comme leur meneuse, en gardant le silence sur son crime, les Camerounaises doivent tolérer qu’on les étiquette aussi comme opportunistes. Cette question n’est pas à prendre à la légère. Une chanteuse du pays a composé un morceau qui est très en vogue. Il a pour titre « Le ventre ». Son auteur a résumé en une phrase ce qu’il croit être la recette pour que l’homme soit sous la coupe de la femme : « Le ventre et le bas-ventre, le tour est joué ! » Cette phrase qui est répétée à la fin de chaque couplet de la chanson susmentionnée exalte les Camerounaises, renforce leur trémoussement.

Le Cameroun étant un pays sous-développé, son agriculture est dominée par la femme. C’est encore elle qui vend les vivres sur le marché et fait la cuisine à l’homme. Pour lui rendre hommage, le gouvernement a une formule consacrée : « La femme, mère nourricière de la nation. » Les plats que l’homme consomme sont donc préparés par elle. Mais le pouvoir qu’elle a sur lui ne se limite pas au ventre, puisqu’elle satisfait également les besoins de son bas-ventre. Ainsi, pense-t-elle, le tour est joué. Dans une contrée où la misère est omniprésente, et où toute personne commandant à d’autres en vertu d’une hiérarchie est portée à punir ceux qui ne l’encensent pas, un être du sexe féminin infidèle met son petit ami, son concubin ou son époux en danger. Une opportuniste vivant avec un homme pauvre considère qu’elle se trouve dans une salle d’attente, espérant qu’un nanti l’appelle. De même, celle qui met ses appas en avant pour décrocher un poste ou pour obtenir un avancement n’hésiterait pas à se débarrasser de son partenaire. Les Camerounais dénomment cette méthode « promotion canapé ». Par ailleurs, le régime se sert de la corruption et des agents secrets de sexe féminin pour empoisonner des opposants ou pour obtenir des renseignements confidentiels. Sur les marches de l’échelle sociale, les hommes financièrement faibles et les non-conformistes sont donc exposés à la trahison des femmes de petite vertu. Ces hommes devraient, pour réduire les risques au minimum, éviter de juger les femmes sur les apparences ou de consommer des mets confectionnés par celles ayant des mœurs légères. Pour être sûrs de leur coup, ils devraient s’abstenir des plaisirs charnels et ne manger que des repas qu’ils ont eux-mêmes préparés.

Mais normalement, un homme et une femme vivant ensemble ne font qu’une chair. C’est ce que la Bible nous enseigne. La confiance mutuelle devrait donc être la règle d’or dans une union. Une femme dont le compagnon ou le mari a peu de ressources lui fait honneur lorsqu’elle lui est fidèle, le traite avec égard et le soutient dans ses entreprises. Si son homme est un révolutionnaire, elle doit l’encourager à poursuivre son combat et être prête à le suivre jusqu’en enfer. La femme doit donc assumer son choix. Ce n’est qu’ainsi qu’elle peut prouver qu’elle aime véritablement son homme.

Malheureusement, Chantal Pulchérie Vigouroux n’est pas ce genre de femme. C’est par pur opportunisme qu’elle lâcha son concubin anglophone Churchill Che pour se lier avec Paul Biya. Churchill était en effet chauffeur de taxi. Il vivait depuis longtemps avec Chantal. Contrairement à ce que d’aucuns pensent, elle n’était pas une prostituée. Elle était la femme de Churchill. Comme je l’ai mentionné plus haut, ce couple avait deux enfants. Le lieu de résidence de cette famille de quatre personnes était Yaoundé. Elles vécurent en harmonie jusqu’au jour où Chantal fut invitée à un repas somptueux que le président de la République offrit à son château privé de Mvomeka’a, son village natal. La relation de Chantal et Churchill entra dans une zone de turbulence dès le moment où elle lui révéla que le monarque, L’homme-Lion, désirait faire d’elle sa femme. En ce moment-là, Paul Biya était veuf. On sait qu’il avait fait disparaître Jeanne-Irène, sa première épouse, au début des années quatre-vingt-dix. Le soulèvement populaire avait poussé le dictateur à réinstaurer le système multipartite. Néanmoins, Jeanne-Irène, convaincue de l’incompétence de son mari, lui suggérait de démissionner : « Paul, tu sais, tu as fait massacrer des milliers de Camerounais ces derniers temps. Nous possédons des belles maisons et de nombreux comptes bancaires à l’étranger, nous avons détourné beaucoup d’argent, entre autres les 400 milliards que ton prédécesseur avait laissés dans la caisse noire. S’il te plaît, donne ta démission. »

« C’est toujours la même rengaine », lui répliquait le tyran sanguinaire. Puisqu’il en avait plus qu’assez d’elle, il la fit taire. Lui qui avait défini le régime du Renouveau comme celui de la rigueur et de la moralisation avait fait un enfant à la sœur de Jeanne-Irène ! Cet enfant n’est rien d’autre que Franck Emmanuel Biya !

Après deux ans de veuvage, Paul Biya décida de mettre le boxon dans la vie harmonieuse qu’avait menée jusque-là la famille Churchill. Le pauvre chauffeur de taxi essaya en vain de ramener sa concubine Chantal à la raison, dénonça son ignoble traîtrise, renvoya désespérément des officiels que Satan envoyait pour le persuader d’abandonner la résistance. Churchill continua à insister sur son bon droit. Chantal le supplia de s’enfuir, d’aller à l’étranger, sans elle et sans les jumeaux ! Il lui rétorqua qu’elle était sa femme et qu’il n’acceptera en aucun cas de la quitter au profit du dictateur ! Ce dernier et Chantal se rencontraient souvent, à l’insu de Churchill. Chantal était déterminée à devenir la nouvelle Première dame du Cameroun, donc à laisser tomber son compagnon, le père de ses enfants.

Comme Churchill était intransigeant, Biya et Chantal décidèrent de l’éliminer. Le pauvre fut abattu à bord de son taxi, dans une rue de Yaoundé. Le tireur s’éclipsa. Il est indéniable que c’est le président Biya et Chantal Pulchérie Vigouroux qui avait prémédité ce crime. Après avoir supprimé l’obstacle que constituait Churchill, la voie était libre pour leur mariage. Ils convolèrent en justes noces en 1994. Dès lors, Chantal Pulchérie Vigouroux s’appelle Chantal Pulchérie Biya. Les jumeaux que Churchill lui avait faits sont officiellement présentés comme les enfants de Paul!

D’ailleurs, les deux assassins de Churchill ont tenté de faire disparaître des documents qui pourraient servir de pièces à conviction. C’est ainsi qu’un détachement débarqua une nuit au quartier Nsem à Bafut avec pour mission de trouver et de confisquer tout objet ou tout écrit pouvant prouver que Churchill avait vécu en concubinage avec Chantal ou qu’ils avaient eu deux enfants. Heureusement, les militaires se trompèrent de maison ! Ils perquisitionnèrent plutôt le domicile du voisin de William Anyele, le père du défunt ! Bien évidemment, ils ne trouvèrent rien. Ils se contentèrent de passer leur déception sur le neveu du propriétaire de la maison. À l’époque, ce dernier travaillait à Bamenda, le père de Churchill également. Le jeune homme que les soldats avaient arraché au sommeil à deux heures du matin fut passé à tabac, mais se garda de dévoiler à ses tortionnaires que la propriété de la famille de Churchill était plutôt celle d’à côté.

Je me suis rendu à ladite propriété en mai 2013 pour recueillir certaines informations dont j’avais besoin. En plus des renseignements qu’on me donna, on me montra la tombe où repose Churchill Che, mais aussi celles de son père, de sa mère et de deux de ses sœurs. Toutes ces tombes se trouvent tout près de la maison que les soldats envoyés par Paul et Chantal Biya auraient dû perquisitionner. Des quatre enfants des parents de Churchill, un seul est encore en vie. Il est allé s’installer à l’étranger pour des raisons de sécurité.

Quand je finis de faire des investigations à Bafut, quelques-uns de mes informateurs – qui ont d’ailleurs requis l’anonymat – me conseillèrent d’aller voir aussi un avocat du nom de Chrysantus Che, l’un des cousins de Churchill. Un matin, je me rendis donc au quartier Mbingfibieh à Bamenda. Je rencontrai Chrysantus à la maison. Après m’être présenté, je l’informai que j’ai été à Bafut, et lui fis connaître l’objet de ma visite. Il me dit qu’il était sur le point de sortir, puis me pria de revenir dans une semaine. Le jour du rendez-vous, il se plaça plutôt à un carrefour pour m’attendre, près d’un bar, au bout de la rue qui mène chez lui. Quand il me vit passer, il m’appela. On s’assit sur un banc à la terrasse du bar. Il me dit tout de go qu’il ne va pas se prononcer, que le problème pour lequel je viens le voir est délicat parce que ça concerne la femme du président de la République, qu’il est fâché contre ceux qui m’ont indiqué son lieu d’habitation, qu’il a une femme, des enfants et une belle voiture, qu’il n’est pas prêt à fournir des renseignements qui pourraient porter préjudice à sa petite famille et à lui. Sa voiture était garée devant le bar. Une Toyota RAV4. Je demandai à Chrysantus Che s’il est le cousin de Churchill Che. Il répondit part l’affirmative, certes, mais ajouta que les problèmes que le défunt avait eus à Yaoundé ne le concernent aucunement, qu’il n’a en conséquent rien à dire là-dessus. Sur ce, il se leva pour partir. Je le priai de se rasseoir, ce qu’il fit. Il me confia que chaque fois qu’il se trouve à un endroit où quelqu’un évoque cette affaire, il se hâte de s’en aller. La seule information que je pus tirer de Chrysantus c’est que Churchill le protégeait quand ils étaient tous les deux écoliers, car Churchill avait des biceps. Je reprochai à l’homme devenu avocat de trahir la mémoire de celui qui le prenait sous son aile. En effet, le mutisme de cet avocat n’a pas eu d’impact sur mon investigation, puisque les renseignements qui me furent fournis à Bafut étaient satisfaisants. Si je l’ai cité, c’est juste pour illustrer la terreur dans laquelle les juristes camerounais vivent. Ils sont aussi en proie à un régime qui ne respecte pas les libertés individuelles. Churchill fut une victime de ce régime. Un régime incarné par un homme qui pense que son pouvoir est sans bornes. Il est typique qu’il ait à ses côtés une épouse qui l’aide à maintenir le peuple dans l’assujettissement.

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Donnerstag, 13. Februar 2014

Die Vernichtung Bawocks: Ein Verbrechen, das geahndet werden soll
Von hilairembakop, 17:18

Die Vernichtung Bawocks: Ein Verbrechen, das geahndet werden soll

Von Hilaire Mbakop

 


I.

Unter den 30 Personen, die der kamerunische Staatschef Paul Biya am 8. Mai 2013 ins Oberhaus des Parlaments kataputierte, befindet sich ein Schwerverbrecher, und zwar Doh GaNyonga III., der seitdem zwei Ämter innehat: Das des Senators und das des Häuptlings. Der 67-Jährige ist der sechste Herrscher in der Dynastie Bali-Nyongas, einer Kleinstadt im Nordwesten Kameruns. Seine Thronbesteigung geht auf das Jahr 1985 zurück. Davor hieß er George Dohsang. Er soll Soziologie an der Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg studiert haben. Er verehelichte sich mit einer Deutschen, die jedoch nach ein paar Monaten am Hofe Bali-Nyongas in ihr Vaterland zurückkehrte. Aufgrund dieser Ehe besitzt der Stammesführer ein unbefristetes Visum, was seine regelmäßigen Reisen nach Deutschland beweisen.

Seine Ernennung zum Senator stellt in der Tat einen Skandal dar, zumal er es war, der im März 2007 seine Untertanen anstiftete, Bawock Mfeu Ngafa zu vernichten. Sogleich fielen sie in das Nachbardorf ein, plünderten es, verwüsteten es und brannten es nieder. Die 5.000 Bewohner der zerstörten Ortschaft flüchteten vor dem Feind; sie fanden nämlich Zuflucht beim Gouverneur der Provinz, in der Stadt Bamenda. Die Flucht dauerte zwölfeinhalb Stunden!

Die Regierung verurteilte die barbarische Handlung der Leute von Bali-Nyonga und versprach, dass sie sie dafür zur Rechenschaft ziehen würde. Überdies stellte sie den Flüchtlingen Aufbauhilfe in Aussicht. Schlimm genug, dass sie ihr Wort gebrochen hat, sie hat es dem Vorsteher des kriegerischen Stammes auch noch ermöglicht, die parlamentarische Immunität zu erlangen. Demnach kann man ihn in Kamerun nicht gerichtlich belangen.

Der soziale Aufstieg und der Schutz des verbrecherischen Häuptlings Doh GaNyonga III. ist in jeder Hinsicht beunruhigend. Jetzt, wo er mit dem Privileg der Straffreiheit ausgestattet ist, kann ihn nichts daran hindern, Bawock erneut erstürmen zu lassen.

Da er ein Mensch ohne jede Moral ist, hat er nicht das Recht, Mitglied einer Institution zu sein, die die gesetzgebende Gewalt ausübt. Seine Ernennung zum Senator ist also durch nichts zu rechtfertigen. Kamerun besteht aus zahlreichen Stämmen, und jeder von ihnen hat seine eigene Sprache, seine eigenen Lebensgewohnheiten und sein eigenes Gebiet.

Obwohl die Behörden über den Vorsatz der Balinesen im Bilde waren, unternahmen sie nichts, um seine Umsetzung zu verhindern. Und da die Regierung es unterließ, den Flüchtlingen zu Hilfe zu kommen, starben Hunderte von ihnen in den Trümmern. Bis heute erleiden viele Überlebende physische und psychische Schmerzen, die von der Not und der Erinnerung an ihr zerstörtes Dorf verursacht werden. So viel steht fest, die Regierung trägt eine Mitschuld an diesem Drama. Indem sie dem Hauptverantwortlichen des Verbrechens eine hohe Stellung im Staatsapparat verschafft hat, beweist sie noch einmal, dass sie mit ihm unter einer Decke steckt.

 

II.

Es wäre für die Menschheit beschämend, wenn dieses Verbrechen weiterhin ungestraft bliebe. Es ist wünschenswert, dass Deutschland und die internationalen Instanzen sich dieser Angelegenheit annehmen.

Deutschland sollte Häuptling Doh GaNyonga III. mit einer Sanktion belegen: Das Ordnungsamt sollte ihm das Aufenthaltsrecht aberkennen.

Was die internationalen Instanzen anbelangt, sollten sie nicht nur gegen den verbrecherischen Häuptling und seine Untertanen hart durchgreifen, sondern auch gegen alle politischen, juristischen, militärischen und Polizeibehörden, die in das Verbrechen verwickelt sind.

Die Umerziehung der Leute von Bali-Nyonga ist dringend notwendig, zumal sie es waren, die in Massen nach Bawock marschierten und es zuschanden machten. Es ist wichtig zu betonen, dass Erwachsene und Kinder berderlei Geschlechts an der Aktion beteiligt waren. Wie die Geschichte zeigt, sind die Balinesen ein Stamm, der kriegerisch eingestellt ist. Diese schlechte Haltung kann man ihnen nur austreiben, wenn man ihnen ethische Werte beibringt und ihnen auferlegt, Reparationszahlungen zu leisten. Der Gesamtschaden wurde auf rund 5,2 Millionen US-$ geschätzt.

Gleichzeitig müssen Doh GaNyonga III. und folgende Persönlichkeiten gerichtlich zur Verantwortung gezogen werden:

- Paul Biya: Präsident der Republik Kamerun seit 1982! Er hat seine Pflichten nicht erfüllt, denn die Garantie der Sicherheit der Bürger fällt in seinen Zuständigkeitsbereich. Zudem gibt er dem Häuptling von Bali-Nyonga Rückendeckung.

- Marafa Hamidou Yaya: Ehemaliger Minister für territoriale Verwaltung, seit einigen Monaten politischer Gefangener.

- Emmanuel Edou: Damals war er delegierter Minister beim oben genannten Minister. Dann wurde er zum Generalbeauftragten für Nationale Sicherheit ernannt. Nach ein paar Monaten wurde er seines Amtes enthoben.

- Amadou Ali: Der ehemalige Justizminister bekleidet seit einiger Zeit das Amt des delegierten Ministers im Präsidialamt.

- Maurice Kamto: Er war delegierter Minister beim Justizminister. 2012 erklärte er seinen Rücktritt und gründete wenig später die MRC, zu deren Vorsitzenden er gewählt wurde.

- Rémy Ze Meka: Der ehemalige Verteidigungsminister hätte zum Abschreckungsmittel greifen sollen. Eine Militärbasis gibt es ja in Koutaba. Von dort bis Bali-Nyonga bzw. bis Bawock braucht ein Flugzeug nur ein paar Minuten.

- Abakar Ahamat: Gouverneur der Nordwestprovinz, ist er inzwischen nach Adamaoua versetzt worden. Wenn er die in Bamenda stationierte Legion geschickt hätte, hätten die Balinesen höchstens 50 Häuser in Bawock zerstört. Er war rechtzeitig in Kenntnis gesetzt. Nach Rücksprache mit Yaoundé saß er untätig herum.

- Jules Marcellin Ndjaga: Zu der Zeit, als Bawock vernichtet wurde, hatte er das Amt des Präfekten des Mezam-Departements inne. Es oblag ihm, den Konflikt zwischen Bali-Nyonga und Bawock zu bereinigen. Doch in seiner Vermittlerrolle zeigte er sich lax und nachlässig, er ließ Doh GaNyonga III. gewähren, was die Spannungen eskalierte. Genau wie sein Vorgesetzter Ahamat lullte er die Flüchtlinge mit Versprechungen ein. Trotz der unglaublichen Inkompetenz, die er an den Tag legte, befördete ihn der Präsident zum Gouverneur des Südens.

- Daniel Ngembane Ekolle und Joseph Ntomb Ntomb: Sie waren Unterpräfekt bzw. Kommandeur der Brigade TER des Bali-Arrondissements. Die beiden Beamten wurden von Doh GaNyonga III. bestochen. Das ist der Grund, weshalb sie der Zerstörung des Häuptlingspalastes und der Häuser der Honoratioren Bawocks tatenlos zusahen. Auch an dem Tag, an dem der Rest des Dorfes zerstört wurde, entzogen sie sich ihren Pflichten. Ngembane Ekolle ist der amtierende Unterpräfekt des Jakiri-Arrondissements. Was Ntomb Ntomb betrifft, konnte ich nicht herausfinden, ob er noch berufstätig oder bereits pensioniert ist.

- Napoléon Takou und Félix Mvondo Kane: Sie waren Chef des Polizeipostens bzw. Kompanieführer in Bali-Nyonga. Beide brillierten ebenfalls durch ihre Dienstpflichtverletzung. Während Takou seine Stellung behalten hat, ist Mvondo Kane heute ein Mitarbeiter im Staatssekretariat für Verteidigung.

- Christopher K. Nyamsenkwen: Er war Bürgermeister der Bali-Gemeinde. Den Bawockern verhielt er sich pharisäerhaft. Als sie erfuhren, dass der Kraftstoff, dessen die Balinesen sich bedienten, um ihr Dorf niederzubrennen, von ihm war, konnten sie es nicht fassen. Heute ist er als Aufsichtsperson am zweisprachigen Gymnasium von Bali-Nyonga tätig.

 

Die obige Liste ist offen.

 

Zum Autor

 

Hilaire Mbakop ist Germanist, Romanist und Schriftsteller. Literarisch hat er sich dem Konflikt zwischen Bali-Nyonga und Bawock mit dem Drama Das zerstörte Dorf gewidmet, das 2010 im Re Di Roma-Verlag erschien.

www.hilairembakop.de.hm

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